Nous vivons dans un univers esthétique. Bien que les modifications des cheveux, de la couleur de la peau, du régime alimentaire, des vêtements et des accessoires corporels aient toujours existé afin d'atteindre les idéaux de beauté popularisés par les groupes dominants, la précision accrue, l'invisibilité et la permanence de la chirurgie esthétique ont changé la nature, les pressions et les résultats de la transformation physique comme jamais auparavant dans l'histoire de l'humanité, alors que la pratique se répand rapidement à travers le monde.
Cet univers où l’esthétique est importante oblige également la médecine mondiale à trouver des solutions pour tous les besoins de mieux-être associés à l’apparence.
Dans un univers où médecine et médias donnent le temps de la forme du nez, de la poitrine ou encore du ventre, chacun est donc plus ou moins soumis au quotidien à des réquisitions mentales qui vont de ces contacts sur Facebook, instagram à ce qu’il voit à la télévision ou au cinéma.
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Sur cet univers esthétique se greffe donc un univers médical où la notion d’univers va un peu vers le med care et de plus en plus sur le soulagement des complexes.
Mais il faut bien comprendre que cet état de fait s’appuie sur des structures sociales bien installées.Par exemple, aucune étude ou discussion sur les pratiques de chirurgie esthétique ne serait complète sans une vue d'ensemble et une approche analytique approfondie s'appuyant sur la littérature féministe existante.
Il est également important de comprendre le discours et les cadres théoriques d’origine occidentale en tant que structure qui conditionne notre rapport à l’esthétique, à la beauté et à la sollicitation du médical pour se conformer aux codes.
Quel que soit le genre associé au recours à la chirurgie plastique, il devient classique de faire un recours au médical. Cette montée du med assistance en compagnie du med care sur fond de med univers devient la toile de fond de notre monde.
La médecine est une assistance à la maladie traditionnelle mais elle devient aussi une assistance à ce frein psychologique que peut constituer le fait de ne pas être conforme aux codes esthétiques du groupe, du genre et de la société dans son ensemble.
Ce concept émergent de med assistance que les anglo-saxons développent repose sur la conviction que le bien-être associé à l’image de soi est un facteur essentiel du bonheur ou en tous les cas de la disposition au dynamisme.
La médecine est sommée d’apporter une assistance, concept également aesthetic assitance, pour faire face à des catégorisations invisibles de l’individu mais paradoxalement très vives.
Nos sociétés ne peuvent pas développer la technologie, nous engager à l’adopter pour communiquer et travailler et nous laisser démunis face à certaines de ses conséquences.
Chez Medespoir nous promouvons l’idée que la chirurgie esthétique est une solution. C’est celle que le patient associe à son envie, son besoin, un complexe. Nos chirurgiens font toujours un questionnaire sur les motivations et bien entendu expliquent les étapes des interventions. Cela est bien visible dans nos vidéos témoignages.
Evidemment tous les patients du monde ont un regard aiguisé sur leur visage avec le selfie. Le selfie dédouble l’univers esthétique dans lequel nous vivons par un deuxième univers personnel où on s’auto-juge de manière encore plus critique que devant la miroir parce que le selfie est fait à destination des autres. Le selfie c’est l’image de soi qu’on envoie sur les réseaux sociaux.
C’est bien sur un signe criant de narcissisme mais les personnes qui font des selfies ont aussi besoin d’intermédier l’hypothèse que leur visage ou leur silhouette correspond bien aux codes de l’univers esthétique en s’exposant au regard des autres.
Ne pas en faire, c’est avouer que son apparence ne va pas. En faire, c’est prendre le risque d’être jugé. La chirurgie est donc dans cet univers un besoin qui permet de résoudre un inconfort, la gêne intériorisée par le fait de se sentir en dehors des normes de son univers esthétique.
Les Grecs aimaient employer la notion de Cosmos comme l'idée d'un univers clos et parfait.
Cette perfection avait pour eux le sens d'une régularité et d'un équilibre.
Si le mot cosmétique vient bien du mot cosmos, c'est justement parce que les cosmétiques servent à redonner de l'équilibre au visage quand il est trop marqué. De même que l'esthétique dans le cadre de la médecine sert à rééquilibrer les volumes et les formes.
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